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Cette histoire suit un petit garçon alors qu'il passe la journée à la baie à l'affût des grenouilles. Alors qu'il pagaie dans un petit canot, explore la côte et nage sous l'eau, il aperçoit un héron bleu, une libellule et d'autres créatures, mais les grenouilles rusées qu'il cherche l'évitent. Des illustrations au crayon, de couleurs douces, offrent un accompagnement harmonieux à cette histoire racontée en vers. Les jeunes lecteurs prendront plaisir à repérer les grenouilles qui se sont cachées dans chaque illustration, tout juste à l'abri du regard du garçon qui les cherche. À la fin du livre, la perspective dans l'histoire change pour celle des grenouilles, ce qui permet de conclure sur une note humoristique. La journée tranquille d'exploration du garçon montre la joie que procure l'exploration de notre environnement naturel.
Rowan, 15 ans, passe l'été chez son oncle et sa tante pendant que ses parents, correspondants à l'étranger, sont en affectation en Afrique. Naturellement, elle s'ennuie de ses parents et se sent abandonnée. Mais les pitreries des loutres de mer et la promesse de son propre projet de recherche lui permettent de composer avec ses sentiments et elle en sort finalement grandie. Ayant comme décor la beauté naturelle d'une petite île près de Tofino, en Colombie-Britannique, ce récit sur la protection de l'environnement fait prendre conscience au lecteur du fragile équilibre de la vie marine. Les lecteurs auront une véritable impression du paysage et seront entraînés dans les pensées de Rowan, exprimées dans son journal. Son combat sincère pour protéger les loutres de mer, pendant qu'elle campe seule sur l'île, est agréablement équilibré par son humour lorsqu'elle est avec ses cousins.
Grand-papa aime partager avec sa famille ses souvenirs des deux guerres mondiales, de la pêche à la morue et de la chasse au phoque. Un matin, au début du printemps, il veut revisiter un endroit constituant un autre de ses souvenirs : l'île de l'autre côté de la baie, où il a passé la plus grande partie de sa vie et où sa femme, « sa compagne d'armes » et « sa compagne de vie », est enterrée. George, 12 ans, l'emmène dans le doris, mais une tempête hivernale tardive fait rage pendant le voyage de retour... De remarquables illustrations pleine page utilisent des couleurs claires et pénétrantes ainsi que des formes accentuées et denses pour dépeindre le pouvoir des éléments, la détermination des gens de Terre-Neuve et l'essence de l'histoire.
Saviez-vous que l'homme qui a conçu le Central Park de New York a aussi créé le parc situé sur le mont Royal? Le livre raconte l'histoire de Frederick Law Olmsted, un Américain devenu l'architecte-paysagiste le plus réputé en Amérique du Nord. Inspiré par un parc public près de Liverpool, Olmsted, qui vivait sans but, a finalement choisi sa profession et a obtenu le contrat de concevoir le futur Central Park. Ce nouveau parc a transformé un endroit sordide de Manhattan, plein d'abattoirs et de porcheries, en un beau havre de paix où les gens pouvaient s'évader du paysage industriel morne de la ville. Ensuite, Olmsted a conçu l'aménagement de la propriété entourant le Capitole des États-Unis ainsi que le parc situé du côté américain des chutes Niagara, pour ne nommer que quelques-unes de ses réalisations. Il s'agit d'une histoire inspirante au sujet du dévouement et du dur labeur récompensés par le succès. De belles peintures de Song Nan Zhang sur deux pages dépeignent la gloire de ces espaces verts ainsi créés et aide le lecteur à prendre conscience de la valeur de ces parcs.
C'est le printemps! Mary Margaret plante un arbre dans son jardin et, merveille des merveilles, il commence immédiatement à croître. En quelques minutes, il est devenu un magnifique arbre imposant. Mary Margaret grimpe au sommet et, de son perchoir, observe tout ce que la nature a à offrir. Les saisons se déroulent sous ses yeux. Comme l'automne souffle sur les feuilles et les fait tomber des arbres, Mary Margaret doit se retenir de toutes ses forces. Elle vogue finalement dans les airs sur une feuille et atterrit dans une grotte. Elle n'est pas seule. Se pelotonnant avec quelques animaux en hibernation, elle dort tout l'hiver durant. Au printemps, elle découvre en se réveillant que des racines ont poussé au bout de ses pieds et que ses doigts produisent des pousses vertes. Bientôt, Mary Margaret est elle-même transformée en un arbre adulte. Un appel de sa mère la ramène à la réalité. L'œuvre de Drawson est une charmante fantaisie qui transforme une petite fille en un magnifique arbre adulte. Le changement de saison et l'interaction entre Mary Margaret et la vie animale autour d'elle sont admirablement dépeints à l'aide d'illustrations de l'auteur richement colorées et texturées.
The Messenger of Spring est un récit de nouveauté et de changement de saison. L'auteur et artiste mohawk C. J. Taylor adapte un récit chippewa et ojibway pour raconter l'histoire de New Dawn, un jeune messager autochtone qui visite Iceman à son camp. Iceman se meurt. Naguère, il avait des pouvoirs considérables. Quand il commandait, les feuilles tournaient au brun et tombaient des arbres. Les ours se cachaient dans leur grotte. Les canards et les oies s'envolaient vers des contrées lointaines. Même les tortues et les serpents se cachaient dans la vase. Iceman demande à New Dawn quel message il apporte. New Dawn répond en se levant. Il commence à chanter. Il grandit. Une légère pluie tombe. La neige commence à fondre. Les bourgeons éclatent dans les arbres et les feuilles poussent. Les oiseaux apparaissent : des jaseurs, des gros-becs, des rouges-gorges et bien d'autres espèces encore. Le soleil se lève et la terre se réchauffe. New Dawn se met ensuite à danser jusqu'à ce qu'Iceman disparaisse. Un pourpier sauvage ou « beauté du printemps » pousse au milieu du feu d'Iceman, maintenant éteint. Iceman et New Dawn se disent au revoir, car ils ne se reverront qu'à la saison prochaine.
Tess, 12 ans, a récemment déménagé de Toronto pour s'installer sur la ferme familiale, à Pitt Polder, en Colombie-Britannique, et elle éprouve des difficultés à s'y adapter. Elle appréhende le début des cours dans une nouvelle école. De plus, elle et sa mère n'arrivent pas à s'entendre, sans compter que Tess pleure la mort récente de son grand-père, avec qui elle partageait sa passion pour l'observation des oiseaux. Les choses empirent lorsque Tess découvre que son oncle travaille sur un projet de développement qui menace gravement l'habitat marécageux de son oiseau préféré, la grande grue du Canada. Graduellement, Tess se fait des amis à l'école et se lie d'amitié avec Clara, une ornithologue de la région. Lorsque Clara tombe et se casse la cheville, Tess et ses amis mettent à exécution le plan de Clara de voler un œuf de grue et d'en prendre soin. Tess fait face à son plus grand défi lorsqu'elle assiste à une réunion cruciale du conseil de ville où elle doit faire face aux promoteurs. Elle finit toutefois par faire rejeter leur demande de changement de zonage. L'amour évident d'Annette LeBox pour l'environnement des marécages transparaît dans ses descriptions vivantes de Pitt Polder et des oiseaux qui l'habitent. Sa description des efforts de Tess pour se faire des amis et pour affronter le comportement cruel et raciste de l'un de ses camarades de classe est réaliste. Cette histoire devient même très émouvante lorsqu'on apprend, dans la postface, que Pitt Polder existe vraiment et que la population actuelle de grandes grues du Canada à cet endroit ne compte qu'entre 13 et 19 oiseaux.
Il existe une excitation palpable alors que notre jeune narrateur ojibway, Noshen, raconte sa journée spéciale dans la nature avec son grand-père, Mishomis. Ils sont partis tôt, un matin, dans le canot d'écorce de Mishomis. Tout est silencieux sur le lac, à l'exception du plongeon rythmé de la pagaie du vieil homme. Très vite, ils entendent l'appel d'un huard faisant écho sur l'eau. Comme ils approchent, ils voient quatre huards : deux adultes et deux oisillons duveteux gris sur le dos de leur mère. Noshen est craintif à la vue du mâle qui s'approche du canot et qui effectue une danse fougueuse pour leur dire que ce lac du Nord est sa résidence. Plus tard dans la journée, Noshen et Mishomis font une randonnée et grimpent sur un escarpement rocheux. Pendant qu'ils apprécient la vue au sommet de l'escarpement, un aigle puissant et gracieux descend en piqué et fouille les cheveux de Noshen avec une gentillesse indescriptible. Cette nuit-là, sous la pleine lune et le ciel étoilé, le garçon et son grand-père se déplacent dans les bois. Noshen ne peut rester silencieux et contenir son excitation. Il demande à Mishomis quand ils verront des animaux nocturnes. Un peu plus tard, ils rencontrent une meute de loups communs. Noshen se tient droit, debout, sans bouger jusqu'à ce que les loups partent. Mishomis loue le garçon pour sa bravoure et compare les loups à leurs ancêtres « qui se déplaçaient librement sur le territoire avec leur famille ». Il s'agit de la représentation d'un grand-père rusé, patient et aimant, qui transmet ses connaissances à son petit-fils. Il aide le garçon à apprécier et à respecter le monde naturel. Les belles et chaudes illustrations ajoutent beaucoup à l'histoire grâce à leur interprétation respectueuse des personnages et de leur milieu naturel.
A correspond à Artwork et Alliteration (travail d'art et allitération) A Mountain Alphabet est effectivement un livre dont les allitérations et le travail d'art sont merveilleux, un livre charmant de la première à la dernière page. Il y a 26 peintures de la faune et de la nature dans A Mountain Alphabet, chacune étant consacrée à une lettre de l'alphabet. Les peintures représentent des animaux et des plantes dont les noms commencent par la même lettre de l'alphabet : Avalanche slopes are aglow with aspen in autumn (Les couloirs d'avalanche sont embrasés de trembles à l'automne), A black bear browses on berries in the boreal forest (Un ours noir broute des baies dans la forêt boréale) et Climbers cling to the canyon wall (Des grimpeurs se cramponnent à la paroi du canyon). Comme défi additionnel pour les jeunes lecteurs, la lettre de l'alphabet présentée est cachée dans chaque image. L'artiste Andrew Kiss transmet de façon très vivante les nombreuses ambiances et dimensions de la faune et de la flore et montre quelques-unes des nombreuses façons dont les humains interagissent avec la nature. Son travail d'art est exubérant et enveloppé de couleurs et de vie. Les allitérations de l'auteure sont charmantes, lyriques et lumineuses, et son texte astucieux rend bien le travail d'art tout en le complétant.
My Arctic 1, 2, 3, de l'auteur inuit Michael Arvaarluk Kusugak, est une introduction au calcul ainsi qu'une introduction au Grand Nord. Le livre est divisé en deux parties : la première aide à enseigner les nombres aux petits enfants à l'aide de belles aquarelles d'animaux de l'Arctique, de l'illustratrice Vladyana Krykorka. Le lecteur est capable de compter, par exemple, un ours polaire sur une banquise, six siksiks (écureuils terrestres de l'Arctique), une meute de 20 loups et même un million de baies mûres cueillies par les habitants du Nord. Le texte de la partie du livre sur le calcul est en anglais et en inuktitut. La deuxième partie du livre, en anglais seulement, est principalement constituée d'un texte sur la vie à Rankin Inlet entrecoupé de dessins à l'encre noire de la faune arctique. Kusugak partage avec le lecteur ce qu'est le mode de vie dans le Nord et raconte la pêche et les autres rencontres que lui et sa famille ont vécues avec les animaux présentés dans la partie du livre sur le calcul. La dernière page contient un très court glossaire des mots présentés dans le livre, dont « esker », « inuksugak » et « tundra ». My Arctic 1, 2, 3 se révèle un excellent outil pour les enfants d'âge préscolaire et en garderie qui apprennent leurs nombres. Il offre également un aperçu merveilleux d'une partie du Canada que la plupart des enfants (et de nombreux adultes!) n'ont jamais vue auparavant. |