Bibliothèque et Archives Canada
www.collectionscanada.gc.ca
Cette page Web archivée demeure en ligne à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Elle ne sera pas modifiée ni mise à jour. Les pages Web qui sont archivées sur Internet ne sont pas assujetties aux normes applicables au Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette page sous d'autres formats à la page Contactez-nous.
  |
||||||||||||||||||||
          |
Titres français
Voici un autre ouvrage récent publié dans une agréable collection qui encourage les jeunes à découvrir des personnages importants du Canada. On nous présente ici le pianiste Glenn Gould (1932-1982), sujet de bien des débats, considéré par les uns comme un musicien génial et par les autres comme un excentrique aux manies bizarres. Le lecteur découvrira de nombreux détails sur l'enfance de Gould à Toronto, ses études et sa formation, puis sur sa carrière de concertiste interrompue volontairement, alors qu'il n'avait même pas trente-deux ans, pour se consacrer à l'écriture, aux enregistrements de disques et à la conception de documentaires pour la radio. Malgré de nombreux détails futiles sur la vie personnelle et les habitudes excentriques de Glenn Gould, cette biographie présente un portrait intéressant et assez complet de la carrière de cet important pianiste, son choix de répertoire et sa manière nouvelle d'interpréter des oeuvres classiques. Des chapitres courts et de nombreuses photographies facilitent la lecture du texte. De plus, une bibliographie et une discographie viennent compléter la biographie et encourageront le lecteur à aller plus loin.
Faire l'apprentissage de la musique en jouant du saxophone n'est pas une mince affaire. Il en faut de la persévérance pour contrer le manque de compréhension des amis, la présence dérangeante d'un petit frère ou la curiosité des adultes. C'est ce que nous raconte avec la ferveur des débutants le jeune narrateur de ce court texte. Le traitement humoristique des illustrations rend la lecture agréable. Elles sont pleines de mouvement et leurs couleurs vives captent notre attention.
En 1284, cent trente enfants ont disparu de la ville d'Hamelin en Allemagne. On raconte qu'une invasion de rats y rendait la vie insupportable et que les conseillers municipaux ont offert une forte récompense à qui débarrasserait la ville de ce fléau immonde. Un joueur de flûte placide et énigmatique s'est exécuté et a réussi à nettoyer la ville. Cependant, le maire n'a pas tenu parole et a remis plutôt la demi-somme au sauveteur. Ce dernier a quitté la ville sans prendre son dû. Quelque temps plus tard, il est revenu chercher tous les enfants de la ville avec un air de flûte ensorcelant. Ceux-ci ont marché au-delà des montagnes et on ne les a plus jamais revus. Depuis ce temps, les gens d'Hamelin connaissent le pouvoir de la musique. Ils savent combien il est important de tenir parole et à quel point la protection des enfants constitue une responsabilité que l'on doit chérir. L'artiste Michèle Lemieux, acclamée par la critique pour d'autres albums, nous offre son interprétation personnelle d'un conte de la littérature orale allemande popularisé en 1842 par Robert Browning. Cet album tient dans la main d'un adulte et attirera autant les jeunes lecteurs que les lecteurs chevronnés. Malgré le petit format de l'ouvrage, les illustrations en double page retiennent constamment l'attention du lecteur. Les habiles contrastes des plans rapprochés et éloignés et l'utilisation de l'ombre et de la lumière rendent bien les émotions que suscite le récit des événements.
Émile a douze ans et va bientôt enregistrer quelques sonates de Mozart. Son copain François veut l'entraîner dans son groupe rock. Tout ça est parfait puisque le père d'Émile est décidé à lui acheter un synthétiseur d'occasion. Oh! Surprise! Dans celui-ci se trouve une disquette de musique enregistrée par le propriétaire précédent, Amadé Trazom. Et quelle disquette! Quelle musique! Même l'Ordre des Illuminés s'y laissera prendre et Émile en verra de toutes les couleurs. L'auteur a conçu une histoire originale en amalgamant des éléments modernes — disquette, synthétiseur — à la musique remarquable et au personnage de Mozart. L'action est campée dès le départ. Des chapitres courts et des dialogues vivants amènent le lecteur dans un tourbillon de péripéties époustouflantes. Toutefois, le comportement de certains personnages est plus prévisible que celui d'autres personnages, comme ceux de la mère ou du méchant Arthur Bigras. Les illustrations en noir et blanc situent adéquatement les personnages dans le cadre de l'action tout en laissant place à l'imagination pour ce qui est de la disposition des lieux. La position des illustrations à l'intérieur des chapitres vient aussi à point nommé et permet au lecteur d'apprécier le détail de personnages et de scènes plus complexes. Une histoire mouvementée, rafraîchissante et qui combine des personnages bien dépeints.
Vincent, qui se reconnaît mal dans son corps qui grandit trop vite, s'étonne de son état d'esprit face à son piano. Il ne sent que le vide et ses mains n'arrivent plus à faire couler les phrases musicales. Avant de partir en tournée, son professeur le charge donc de trouver « la musique des choses ». Dans la solitude de ses seize ans, la vie de Vincent prendra, en quelques mois, une tournure bien différente. Une note en début de volume nous explique la forme empruntée dans ce livre : le titre de chaque chapitre est une indication musicale telle qu'on peut en retrouver sur une partition et dont le musicien s'inspire pour interpréter l'œuvre. Dans un contexte narratif entrecoupé de scènes avec des dialogues, ces indications vont rythmer l'histoire de Vincent et de sa recherche sur sa nature profonde et ses racines familiales. L'auteur sait nous faire apprécier les incertitudes du jeune musicien, ses hésitations et son courage, sa confiance et ses inquiétudes.
Un autre bel ouvrage de la collection Plaisirs qui, cette fois-ci, nous emmène dans un monde rempli de notes de musique et de poésie. Le but est de faire connaître aux tout-petits un univers musical rempli de fantaisie. Imaginez, un orchestre composé d'animaux rigolos! Les animaux s'amusent à jouer de nombreux instruments de musique et font la fête. Les illustrations sont belles et humoristiques, très colorées. L'imaginaire est comblé. Pour le bonheur des petits, une autre destination plaisir.
Mi-fantaisiste, mi-album souvenir, ce livre plaira surtout aux enfants qui ont assisté au Festival international de jazz de Montréal. Le chat bleu, mascotte de l'événement, évoque des aspects du festival dont les enfants se souviendront : la foule, les amuseurs publics, le parc musical aux instruments géants. Le récit devient ensuite fantaisiste : le chat monte sur scène et, accompagné d'un éléphant, fait danser des souris au son du saxophone. Les illustrations gaies aux couleurs vives et la simplicité du texte conviennent parfaitement aux enfants de moins de dix ans. Heureuse façon de faire découvrir aux enfants cette belle fête du jazz qui se déroule tous les ans à Montréal.
Quatre adolescents décident de former un groupe rock. Bientôt, ils signent leur premier contrat et donnent un spectacle sur la scène d'un collège. L'arrivée de Tom Paradis, qui s'offre pour gérer leur carrière, va apporter une toute nouvelle direction à leur vie artistique. André Vanasse a su créer un roman vraiment captivant en entremêlant les rêves de quatre adolescents, leur détermination à réussir et leur naïveté face aux pièges associés à la renommée. Des détails techniques sur le milieu artistique — par exemple, la question des contrats et du droit d'auteur — bien amenés dans l'histoire, viennent apporter une note réaliste. L'amitié, le respect et l'amour, sentiments en filigrane de l'histoire, entourent d'un éclairage chaleureux les personnages de Rêves de gloire.
Partie à la recherche de son chat Charbon aux petites heures du matin, Rosalie fait la rencontre de Richard Robitaille, alias Roy Richard, chanteur vedette du groupe les Yetis. Alors se dessine dans la tête de Rosalie un plan détaillé pour pouvoir assister au concert du groupe le soir même au parc Fullum, et ce, à l'insu de ses tantes. Cette soirée monopolise tellement ses énergies qu'elle en oublie Charbon. Une série d'aventures les attend tous les deux, chacun de leur côté. Rosalie nous revient avec ses amis, ses tantes et son esprit indépendant. Dans la bonne tradition de cette série, cette histoire contient une morale bien amenée. Le personnage attachant de Rosalie facilite une identification à la jeune fille et peut-être aussi aux aventures auxquelles elle est mêlée. Les dessins de Marisol Sarrazin continue à nous présenter les personnages avec beaucoup d'humour.
Un autre album de Gilles Tibo dont les illustrations plaisent tant aux enfants. Et les illustrations sont très révélatrices de l'histoire. Simon veut savoir si les animaux aiment la musique. Il tente même d'imiter la nature avec les instruments de musique. C'est finalement tout un orchestre qu'il finit par monter avec ses amis. Un album plein de magie et de poésie. À lire, surtout pour la luminosité des belles illustrations. | |||||||||||||||||||
