Un visage, un nom

témoignages du nunavut

Un visage, un nom à Ottawa

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Le 1^er novembre 2002, les étudiants du programme de formation Nunavut Sivuniksavut se sont réunis à (BAC), à Ottawa, pour se pencher sur l'état d'avancement du projet Un visage, un nom, et plusieurs résidants du Nunavut se sont joints à eux, dont Peter Irniq, commissaire du Nunavut, et Nancy Karetak-Lindell, députée pour le Nunavut. Cette activité a également offert la possibilité de présenter le projet à un auditoire du Sud. La rencontre, qui a permis de souligner les dernières réussites du projet, a également donné l'occasion aux jeunes et aux aînés présents d'unir leurs efforts afin de « trouver » les noms des personnes encore inconnus sur certaines photographies.

Au cours de l'allocution qu'il a prononcée lors de cette activité, l'archiviste national Ian E. Wilson a mis l'accent sur l'importance du projet Un visage, un nom et sur les possibilités qu'il ouvrait. Il a déclaré qu'il était primordial pour (BAC) de s'occuper du grand nombre de photographies du Grand Nord canadien qui font partie de ses collections et où figurent des personnes qui, jusqu'à la mise sur pied de ce projet, sont restées anonymes.

Nilaulaaq Aglukkaq, une aînée de Gjoa Haven (Ursuqtuuq), a pris part à l'activité qui a eu lieu à Ottawa. Lorsqu'on a présenté des images sur des ordinateurs portatifs, elle a reconnu son défunt père, Iharrataittuq Itirujuk, parmi les personnes encore anonymes dans la série de photos. Touchée par cette trouvaille inattendue, M^me Aglukkaq a plus tard enregistré une lettre en inuktitut à l'attention de M. Wilson où elle a exprimé sa gratitude. Après avoir cherché en vain pendant longtemps une photographie de son père, elle a trouvé cette expérience à la fois bouleversante et révélatrice.

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